Le don d’organe au Royaume-Uni

Publié le par Virginie


Chaque année, en Grande Bretagne, 1000 personnes meurent dans l’attente d’une greffe.
 

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Selon le ministre de la santé, Ben Bradshaw, « le problème actuel est que 90% du pays se déclare en faveur du don d’organe, mais seul 25% de la population est inscrite dans la base de données ». Pour résoudre ce problème, il va être mis en place le consentement présumé, ce qui donne le droit aux médecins de prélever les organes de patients, à condition que la victime n’ait pas auparavant exprimé son désaccord ou que la famille s’y oppose. Ce dispositif devrait aboutir à une modification de la loi. Gordon Brown, premier ministre Britannique, a ainsi déclaré vouloir soutenir les hôpitaux qui veulent adopter le système de consentement présumé pour le don d’organe.
Toutefois, certains craignent ce système de consentement présumé et ont peur que légiférer trop vite ne soit contre-productif, puisqu’il ne laisse plus vraiment le choix aux personnes. Des groupes de patients sont ainsi totalement opposés au plan de Gordon Brown, estimant que ce plan ôte le droit des patients sur leur propre corps. Pour eux, la décision du don d’organe doit être personnelle et non prise par l’Etat, et estime que les campagnes de sensibilisation devraient être amplifiées.
 
Le débat au Royaume-Uni est lancé.
 

Publié dans A l'étranger

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